2013年6月13日木曜日

Inditex por Wikipedia en Français

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Inditex

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Inditex
Description de l'image  Logo Inditex.svg.
Création1985 : création de la holding Inditex
Dates clés1975 : création de Zara et ouverture de sa première boutique à La Corogne
FondateursAmancio Ortega Gaona
ActionBMAD : ITX
Siège socialDrapeau d'Espagne Arteixo, La Corogne (Espagne)
DirectionPablo Isla (Président)
ActivitéPrêt-à-porter
FilialesZara, Massimo Dutti, Bershka, Oysho, Uterqüe, Kiddy's class, Pull and Bear, Zara Home, Stradivarius, TEMPE
Effectif109 512[1]
Site webwww.inditex.com
Capitalisation30,5 milliards € (mai 2010)
Chiffre d’affairesen augmentation 13,8 milliards € (2011)[1]
Résultat neten augmentation 2,36 milliard € (2012)[2]
+ 22 % (2012/2011)
Présence mondiale du groupe en 2008.
Inditex, Industrias de Diseño Textil, S.A. est un groupe espagnol, leader mondial de la confection textile devant H&M par son chiffre d'affaires et ses bénéfices[3]. Son siège social est situé à Arteixo, en Galice, au nord-ouest de l'Espagne, où travaillent 300 stylistes. Une partie des produits du groupe y est fabriqué, mais aussi chez des sous-traitants au Cambodge, en Turquie, au Maroc, ou au Portugal par exemple.
Article détaillé : Tempe Grupo Inditex.
Inditex possède plusieurs marques : Zara et Zara Home, Pull and Bear, Massimo Dutti, Bershka, Stradivarius, Oysho, Kiddy's class, Lefties, et Uterquë.

Sommaire

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Historique[modifier]

La première enseigne du groupe est Zara. Cette marque est fondée en 1975 par Amancio Ortega qui ouvre cette année-là sa première boutique à La Corogne (Espagne). Aujourd’hui, Zara est présente avec un réseau de boutiques situées dans les plus grandes villes du monde, aussi bien en Amérique du Sud qu’en Asie, mais principalement en Europe, le marché espagnol représentant à lui seul 25 % du chiffre d'affaires de l'enseigne[4], et l'Europe représente 70 % du chiffre d'affaires du groupe[1].
Articles détaillés : Zara (vêtements) et Amancio Ortega Gaona.
La holding Inditex, INdustria de DIseño TEXtil, est créée en 1985.
L'internationalisation du groupe débute en 1988, puis 1989 avec l'ouverture d'un magasin à New York ; la France voit la première boutique du groupe l'année suivante.
La marque Pull & Bear apparait en 1991, année de l'acquisition de Massimo Dutti ; puis 1998 voit apparaitre la marque Bershka, suivie l'année suivante de l'achat de l'enseigne Stradivarius.
Le 23 mai 2001, une part de 27 % du groupe est introduit en bourse[5] ; la même année, création de la marque de lingerie Oysho.
Amancio Ortega, de nature discrète, est souvent représenté par sa seconde femme Flora Perez lors des événements publics ; il est aussi dans les 10 premières fortunes du monde, et première fortune d'Espagne selon le magazine Forbes[1] avec 59 % du capital du groupe.

Chiffres[modifier]

Le groupe comprend plus d'une centaine d'entreprises ainsi que 5 527 boutiques pour 2011, dont 1830 sous l'enseigne Zara, 525 pour Massimo Dutti, et une centaine pour Lefties[1] réparties dans 82 pays[6].
Le groupe Inditex ouvre environ 500 magasins par an à travers le monde : 560 en 2007[7], 483 pour 2011 dont 250 en Europe[3] et 132 en Chine[6], et 480 à 520 prévus dans le monde en 2012, dont 123 en Chine où le groupe possède déjà 275 points de ventes qui représentent 18 % des ventes du groupe[4] : « La boutique est l'endroit où notre business model commence et finit » peut-on lire dans le rapport annuel du groupe, « avec le client comme principal actif ». Le Portugal est le seul pays en dehors de l'Espagne où l'ensemble des enseignes du groupe est implanté.
Inditex, dirigé par Pablo Isla depuis juillet 2011, est présent au travers de neuf enseignes Zara (64,6 % du chiffre d'affaires en 2011) et Zara Home (2,3 %), les vêtements pour bébés et enfants Kiddy's class (souvent appelé Zara Kids), Pull & Bear (6,8 %), la marque Massimo Dutti fondée en 1985 mais acquise plus tard par Inditex (7,2 %), Bershka (10 %), la marque féminine Stradivarius datant de 1994 (6,2 %), la lingerie et homewear Oysho (2,4 %), les accessoires Uterquë (0,5 %), et Lefties (au départ des magasins d'usine permettant d'écouler les anciens modèles, dont la création date de la fin des années 1990).
En 2013, le groupe Inditex ne fabriquerait que 1% des habits qu'il vend. Les vêtements sont principalement confectionnés dans des ateliers au Bangladesh, au Pakistan, en Inde ou encore au Brésil[8].

Logistique[modifier]

L’une des particularités de Zara et des autres marques, réside dans l’organisation de sa chaîne logistique, centralisée en Espagne, qu'elle contrôle d'un bout à l'autre. En effet, la stratégie développée par Amancio Ortega veut que les étagères des boutiques soient renouvelées tous les quinze jours. L’enseigne se distingue ainsi par la vitesse de la mise en place de nouveaux produits dans ses magasins. En effet, il ne s’écoule que deux à trois semaines entre la décision de commercialiser un modèle et son arrivée dans les boutiques, alors que la moyenne du marché est de deux mois. Pour cela, elle privilégie une stratégie industrielle locale, là où ses concurrents ont préféré la délocalisation. Zara et Inditex peuvent ainsi faire preuve de réactivité et de flexibilité. La moitié des produits sont fabriqués en Europe et dans le bassin méditerranéen, dont la moitié dans les quatorze usines du groupe, un tiers en Asie, mais aussi en Amérique du Sud (Pérou ou Brésil par exemple) : « La force de Zara, c'est sa vitesse »[1].
Au total, le groupe utilise 5 000 fournisseurs différents.

Polémique[modifier]

Dans un rapport interne à Inditex de 2009, un audit mené auprès de ses fournisseurs en Inde révèle qu'ils (soit 24) enfreignent les lois sur le travail des enfants, sur les conditions de travail, etc. Inditex aurait remédié à cette situation depuis, en dénonçant les contrats de plusieurs fournisseurs ou en ayant incité les autres à corriger leurs défauts. Néanmoins, il semble que cette déclaration soit optimiste et que des fournisseurs déclarés continuent à enfreindre les lois nationales sur les conditions de travail[9].

Notes et références[modifier]

  1. a, b, c, d, e et f Cécile Thibaud, « Zara entraîne Inditex loin de la crise », Challenges, no 297, 19 avril 2012, p. 46 à 48 (ISSN 0751-4417)
  2. « 2,36 milliards d'euros », Le Nouvel Observateur, no 2524, 21 mars 2013, p. 33 (ISSN 0029-4713)
  3. a et b Cécile Thibaud, « Inditex plus rentable qu'H&M en 2011 » [archive], sur fashion-dailynews.com, Éditions Larivière, 21 mars 2012. Consulté le 5 mai 2012
  4. a et b AFP, « Inditex voit son bénéfice 2011 grimper et double H&M » [archive], sur fashion-dailynews.com, 21 mars 2012. Consulté le 5 mai 2012
  5. François Musseau, « Zara Ortega, l'homme qui n'existait pas » [archive], sur lepoint.fr, Le Point, 17 janvier 2007. Mis en ligne le 2 décembre 2004, consulté le 5 mai 2012
  6. a et b Jean-Baptiste Duval, « Inditex poursuit sa croissance internationale » [archive], sur lsa-conso.fr, LSA, 21 mars 2012. Consulté le 5 mai 2012
  7. Le groupe Inditex poursuit son développement à l'étranger [archive], sur lsa-conso.fr, LSA, 13 février 2008. Consulté le 5 mai 2012
  8. Fierté espagnole, le père de Zara essuie quelques critiques [archive], Mathieu de Taillac, lefigaro.fr, 16 mars 2013
  9. Reportage Cash Investigations [archive], 18 mai 2012, France 2, lire le synopsis sur télérama.fr [archive] Consulté le : 21 mai 2012

Voir aussi[modifier]

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Article connexe[modifier]

  • Mango enseigne d'origine espagnole possédant plus de 2 400 boutiques dans le monde

Lien externe[modifier]



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